Cours IPA PSM: Angoisse et Anxiété

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Cours IPA PSM: Angoisse et Anxiété

Voici un cours pour la formation d’infirmière en pratique avancée (IPA) PSM. Cet article ne présentera que le plan et quelques passages du cours. En effet, ce cours a été rédigé par Virginie B., IPA en santé mentale et psychiatrie. Il est présenté aux étudiants sous forme de PowerPoint. Si vous avez des questions sur le cours ou si vous désirez avoir le cours dans son intégralité, faites une demande via le formulaire de contact Contactez-nous

Modèles neuropharmacologiques:

Stress = Processus physiologique non pathologique, complexe, développé par l’organisme en réponse à des événements internes ou externes afin de mettre en place une réponse adaptée à la situation. Il provoque des modifications physiologiques: sueurs, polypnée, tachycardie, tension musculaire, troubles du sommeil, digestifs…

L’hypothalamus dans le cerveau est en charge de la réponse au stress. Lorsqu’une réponse au stress est déclenchée, elle envoie des signaux à deux autres structures: l’hypophyse et la médullosurrénale.

  • Le système hypothalamique hypophyso-surrénalien (HPA)
  • Voie sympathomédullaire (SAM)

Trouble anxieux généralisé (TAG):

  • Epidémiologie
  • Symptomatologie: « La peur de la peur »
  • Evolutions
  • Traitements

Trouble panique:

  • Epidémiologie
  • Attaque de panique

Le diagnostic du trouble panique est un diagnostic d’élimination des pathologies physiques pouvant prendre l’apparence de manifestations anxieuses et doit correspondre aux critères diagnostiques stipulés dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition (DSM-5).

  • Evolutions
  • Traitements

Troubles phobiques:

La phobie spécifique se définit comme la peur et l’anxiété face à une situation ou un objet donné à un degré qui est hors de proportion avec le danger ou le risque réel. La situation ou l’objet est habituellement évitée quand cela est possible, mais lorsque le patient y est exposé, l’anxiété se développe rapidement. L’anxiété peut s’intensifier jusqu’à devenir une attaque de panique. Le patient reconnaît généralement que sa peur est excessive et déraisonnable.

  • Epidémiologie
  • Symptomatologie
  • Traitements

Agoraphobie:

L’agoraphobie est une peur ou une anxiété, d’être dans des situations ou des endroits sans moyen de s’en échapper facilement ou dans lesquels l’aide pourrait ne pas être disponible en cas de survenue d’une anxiété intense.

  • Epidémiologie
  • Symptomatologie
  • Traitements

Phobie sociale:

La phobie sociale est la peur concernant le fait d’être exposé à certaines situations sociales ou durant lesquelles on est en représentation. Ces situations sont soit évitées, soit vécues avec une importante anxiété.

  • Epidémiologie
  • Symptomatologie
  • Traitements

Hypothèse étiologique:

La théorie comportementale qui amène à une théorie de conditionnement:

Un stimulus neutre peut, s’il est associé à une expérience intensément pénible, acquérir le  pouvoir de provoquer à lui seul la sensation désagréable. S’ensuit un phénomène de généralisation à l’égard des stimulus semblables.

Les conduites d’évitement auront pour conséquence le renforcement, tout comme le fait de dépendre d’une personne ou d’un objet pour affronter la situation (contraphobique).

Trouble obsessionnel compulsif:

  • Epidémiologie
  • Symptomatologie
  • Evolution
  • Traitements

Trouble de stress post traumatique (TSPT):

Lorsque des événements terribles surviennent, de nombreuses personnes sont durablement touchées; chez certains d’entre eux, les effets sont si persistants et sévères qu’ils ont des conséquences pathologiques et constituent un trouble. Généralement, les événements qui sont susceptibles de susciter un trouble de stress post-traumatique sont ceux qui associent des sentiments de peur, d’impuissance ou d’horreur. Ces événements peuvent être vécus directement (p. ex., comme une blessure grave ou une menace de mort) ou indirectement (p. ex., voir d’autres personnes blessées sérieusement, tuées ou menacées de mort; prendre connaissance d’événements qui ont touché des membres de la famille ou des amis proches). Une situation de combat, une agression sexuelle ou les catastrophes naturelles ou artificielles sont des causes fréquentes de trouble de stress post-traumatique.

La prévalence-vie entière avoisine 9% et la prévalence sur 12 mois est d’environ 4%.

  • Symptomatologie
  • Traitements

Traitements anxiolytiques:

Les anxiolytiques se classent grâce à leur structure chimique avec pour l’essentiel :

•Les BZD

•L’hydroxyzine (Atarax®),

•Les Azapirones (buspirone),

•Les autres produits : l’Etifoxine (Stresam®), les bêtabloqueurs (propanolol ou Avlocardyl®), la phytothérapie (Euphytose®), les traitements neuroleptiques (Tercian® et Nozinan®), et enfin les antidépresseurs sérotoninergiques et noradrénergiques.

Les Benzodiazépines

Ils agissent à travers leur action sur le système GABA-ergique.

Le GABA possède principalement un rôle de modulation inhibitrice, en particulier au niveau des systèmes de neurotransmission monoaminergique.

  • Propriétés

•Sédative

•Anticonvulsivante

•Amnésiante

•Myorelaxante

Attention au phénomène paradoxal, utilisation chez les PA, accoutumance, sevrage.

Règle de prescription: 12 semaines.

L’Hydroxyzine:

Elle est commercialisée sous la forme de comprimés, de sirop et d’injectable. Plus réservée à des manifestations anxieuses mineures. Utilisée comme prémédication en anesthésie, elle est aussi utilisée dans les manifestations allergiques (rhinite spasmodiques, conjonctivites, urticaires).

La Buspirone:

En comparaison avec les BZD, la buspirone a un faible pouvoir d’inhibition sur l’activité motrice, elle n’est  ni anticonvulsivante, ni myorelaxante. Son mécanisme d’action est lié à son effet agoniste partiel des récepteurs sérotoninergiques de type 5-HT1A.

La demi-vie est de 2 à 4 heures et de 6 à 8 heures pour ses principaux métabolites.

Imidazopyridines et Cyclopyrrolones:

Structurellement différentes des BZD, les imidazopyridines possèdent un mécanisme voisin de celles-ci, mais marqué par une plus grande sélectivité pour les récepteurs aux BZD de type 1. Le seul composé de cette famille actuellement commercialisé est un hypnotique : le Zolpidem (Stilnox®).

Les cyclopyrrolones connaissent une situation assez similaire et une seule molécule est commercialisée comme hypnotique : la Zopiclone (Imovane®).

Les autres anxiolytiques:

  • L’étifoxine (Stresam®)
  • Les bétabloquants

Le propanolol (Avlocardyl®) possède une autorisation dans l’anxiété situationnelle (situation de « trac »). Mais, son efficacité sur l’anxiété psychologique est discutable et son indication reste celle d’appoint.

  • La phytothérapie 
  • Les neuroleptiques

Parmi ces produits, les neuroleptiques phénothiaziniques méritent d’être rattachés au groupe des anxiolytiques. Et plus particulièrement le Tercian® (cyanémazine) qui possède une activité sédative puissante de l’anxiété et qui est facilement modulable du fait d’une large fourchette posologique.

  • Les antidépresseurs

A la différence des BZD, les antidépresseurs sont plus efficaces pour traiter des symptômes psychiques de l’anxiété.

Les effets secondaires sont ceux classiques des antidépresseurs (cf cours).

Les antidépresseurs doivent être privilégiés dans ces indications, évitant ainsi les phénomènes de dépendance et de tolérance des BZD. De plus, les BZD devraient être prescrites rarement chez les personnes âgées.

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